Julie Delpy aime Woody Allen, New York et son père. De ces trois amours , elle vient de faire un cinquième film « 2 days in New York » où elle raconte la venue pour le moins « haute en couleurs » de sa famille, donc son père-joué par lui même dans le film, sa soeur et le copain lourdingue de celle-ci. Autant le dire tout de suite, cela ne fait pas dans la nuance; un peu près tous les clichés et gauloiseries sont là- ne serait-ce dans les tenues de ces frenchies-Tshirt Obama, cravate avec drapeau américain- dans ce qui est avant tout une comédie où il ne manque que les rires enregistrés pour croire que l’on regarde une sitcom américaine. La salle de cinéma rit en tous cas joyeusement de ce père qui débarque avec reblochon et saucisses cachés comme de la drogue pour passer à la douane, de toutes ces scènes où Julie Delpy et son compagnon, excellent Chris Rock, sont interrompus au moment fatidique et de ces situations pour le moins tirées par les cheveux avec la soeur nympho, son mec sans gêne et le père totalement à l’ouest. La musique rythme l’ensemble, façon clip. Les dialogues sont souvent hillarants mais vite tout cela tourne en rond et l’on a hâte qu’ils reprennent l’avion et que ces deux jours finissent, avec cette impression de déjà vu-en mieux…
LM