8 mai 2012
Black and white

Race, la pièce de David Mamet à été créé à Broadway en novembre 2009. Autant dire qu’ elle n’ a pu être inspirée par l’ affaire DSK, laquelle a eu lieu deux ans plus tard… Impossible pourtant de ne pas songer à la chambre du Sofitel de New York-il faut désormais préciser pour ne pas confondre avec Washington- dans cette histoire où un homme riche et blanc, est accusé d’ avoir violé une noire. L’ action se déroule entièrement dans un cabinet d’ avocat où Yvan Attal, impeccablec, et son partner, un avocat noir, ébauchent la défense de ce client dont ils se seraient bien passés si ce n’ était ce chèque qu’ il leur a fait et que leur jeune assistante-noire-a accepté. Elle sera ainsi la clé pour la suite de cette histoire où » la loi devient l’ arène d ‘un combat« , et ou l absence de convictions est un avantage, « où aucune partie ne veut la vérité mais souhaite avant tout convaincre l’ autre ». Le cynisme est ici roi, l’ idée que l’ on se fait des races aussi. Reste que tout cela finit par tourner en rond, et semble un peu lointain, un peu trop « americain », avec un texte inégal en intérêt, toutefois fort bien défendu par les comédiens . Dommage qu’ils n’aient pas  vraiment le loisir de montrer tout leur talent, leurs personnages n’évoluant pas…

LM

Race à la Comédie des champs Elysées jusqu au 13 mai

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