24 mars 2018
Lexus, le luxe qui se recharge tout seul

Avec l’annonce pour 2024 de l’interdiction de tous les véhicules diesel à Paris-d’ici là, il y a de fortes chances qu’Anne Hidalgo ne soit plus maire de la ville malgré sa victoire d’accueillir les JO, laquelle semble bien mince face aux mécontentements des parisiens- l’hybride va séduire de plus en plus. Porsche, Volvo, Peugeot, la liste est longue des constructeurs qui, après avoir été pris la main dans le sac sur leurs tricheries en matière d’émission de particules fines-Volkswagen, Renault- sortent des modèles « écologiques » et précurseurs de la fin du pétrole. Les japonais Toyota et Lexus, même groupe, se sont investis dans l’hybride dès la fin des années 90, avec chez Lexus, le SUV RX; une berline de luxe haute sur pattes dont les batteries se rechargent toutes seules ce qui évite à son conducteur la recherche d’une borne électrique, encore aussi rare dans Paris qu’actuellement un Vélib! Grâce au service de presse Lexus, on va donner dans le Turbo magazine de M6 et vous raconter « notre expérience » comme on dit,  au volant de ce carrosse roulant. 

Décollage immédiat

Bourrée de technologies, ça commence avec l’ouverture de la porte; pas besoin de clé, elle reste dans la poche ou le sac; un bouton Power et ça démarre-sans bruit. Il fait froid alors c’est le moteur thermique qui s’allume en attendant que s’affiche EV, indiquant que l’électrique est en route. A un peu plus de 70 000 euros, le RX 450h offre des sièges baquet en cuir qui reculent coté conducteur lorsque l’on s’assoie et avancent automatiquement en fonction de la longueur des jambes tandis que le volant descend tout seul , des porte canettes incontournables, un écran GPS avec caméras embarquées et la projection de la vitesse et les limitations sur le pare brise. La pluie commence à tomber en ce délicieux début de printemps mais il faut quand même mettre manuellement les essuie-glaces et encore appuyer sur la pédale d’accélérateur ou tourner le volant-on n’est pas dans une Tesla. Tant mieux car le plaisir de la conduite est réel- la tenue de route est spectaculaire tout comme la suspension- avec un seul défaut:risquer de perdre tous ses points. Car, il en a sous le capot cet auditorium roulant- 15 hauts parleurs- avec en sept secondes, une accélération de 100 km, gâchée quelque peu par un bruit bien loin d’un moteur de Porsche 911. Ou pour un SUV, des capacités bien loin de son ancêtres le 4X4 comme on les trouve encore chez Land Rover. Enfin, si vous avez un chien, oubliez, l’alarme se met en route dès qu’il reste seul dans la voiture garée. Bref, Jim et moi, on a adoré la conduire un week-end mais on a pas regretté lundi de la rendre. 

 
Par Laetitia Monsacré

 

 

 

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