3 octobre 2012
Eloge du slip et de la fesse

La première scène donne le ton: Yvan Attal prend par derrière Laetitia Casta, sa femme; puis le coit est interrompu. Ces deux là s’aiment mais traversent une crise que le retour de Jeff va faire éclater. Car Jeff-François Cluzet, bluffant, c’est dans cette histoire- où le tournage d’une vidéo porno n’est que le prétexte-le représentant ultime de la liberté- un nomade sans attache, de celui qui fait envie à tous ceux qui ont choisi une vie rangée.
Un « Jack Kerouac de Saint Ouen »qui va emmener son copain d » avant le mariage » vers des horizons auxquels il a depuis longtemps renoncés et qui le mèneront dans une chambre d’hôtel le long du périph pour faire « une putain d’oeuvre d’art ». Les dialogues d’Yvan Attal sont enlevés et brillants, les acteurs totalement impliqués dans leurs rôles pas évidents -les amateurs des fesses de Laetitia Casta seront ravis-certaines scènes sont vraiment inspirées comme la cellule de dégrisement avec Joey Starr chantant Dalida ou la scène de fin d’une justesse absolue; bref, Yvan Attal confirme son talent immense mais ne nous emmène pas vraiment dans cette histoire  adaptée du film américain Humpday qui ne méritait sans doute pas ce remake français. Maintenant, ça se regarde pour parler vulgairement…

LM

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