Un sursis, donc

« ô Armageddon, tu nous offres un magnifique engrais à nos gazons… »Nous avons donc assisté ce vendredi 21 décembre 2012 à une « non-fin » du monde. Mais en cette soirée spéciale Fin du Monde, Arte s’est amusée à nous faire peur façon Orson Welles et sa guerre des Mondes en 1938, où jeune speaker à la radio CBS, il s’amusa à annoncer, pendant la retransmission en direct d’une soirée de variétés dans un flash d’information que l’observatoire de Jenning, dans l’Illinois, venait d’observer à la surface de la planète Mars de curieuses projections de vapeurs inexplicables. Puis, qu’un objet énorme et mystérieux venait de s’abattre en flammes sur une usine de Princeton (New Jersey). On entend alors les sirènes hurlantes des premiers véhicules de secours et un reporter qui décrit « en direct » les scènes d’épouvante se déroulant sous ses yeux…Un flash info « édition spéciale » à 20heures 30 annonça via une joli présentatrice qu’une éclipse était en train de se produire au-dessus des monuments mayas, puis un volcan entrait en éruption-images à l’appui d’exode d’oiseaux, de Los Angeles plongée dans le brouillard et la désagréable impression de commencer à avoir peur.

Finir comme les dinosaures

Surtout que la soirée ne fait que commencer. 10, c’est très exactement le nombre de scénarios possibles que vont présenter les scientifiques américains avec images fortes à l’appui, pour que l’homme ait le même destin que les dinosaures. D’abord terribles, les trous noirs, aspirateurs à planètes mais bon, on est à une chance sur dix millions.Ce ne serait vraiment pas de chance…Ensuite les astéroïdes, pour un impact mortel qui créerait une nuit sans fin. « Le ciel est un vrai stand de tir! ». Bon, nous voilà prévenus mais heureusement on peut les prévoir, ce qui n’est pas la cas de la comète, invisible, deux fois plus rapides et énormes.« Imaginons le pire » dit un des spécialiste. Brrr, mais nous voici déjà revenus sur terre, avec ses volcans, comme Yellowstone, le parc américain-eh oui, ils peuvent être invisibles- qui rendrait la terre invivable à condition d’être enfermés dans un abri pendant dix ans sans sortir…Vous parlez d’une vie! Parlons justement de celles pouvant venir d’ailleurs. Les E.T. pas vraiment bien intentionnés qui feraient la même chose que les colons autrefois mais nous serions dans le mauvais rôle de « l’inférieur ».

Des virus et des hommes

Viennent ensuite le réchauffement climatique, les virus, comme la grippe espagnole, 80 millions de morts en 1918-efficace-, le nucléaire-USA/Russie ont de quoi plonger tout le monde dans hiver planétaire ou les super faisceaux, les gaz toxiques ou encore les ordinateurs devenus plus intelligents que nous et que l’on ne peut plus débrancher. Mais le grand gagnant, c’est l’arme biologique, genre le virus de la variole dans l’éprouvette façon James Bond, qui en plus trafiqué comme chez les russes, atteint des résultat des 100% de mortalité. Radical et facile à créer comme ces deux chercheurs qui ont trouvé sur internet de quoi recréer celui de la polio…Bref, vous l’avez compris, le plus à même de provoquer la prophétie, c’est l’homme lui-même. Les Mayas, eux, considèrent que ce 21 décembre était un jour de purification et l’occasion de demander pardon à la terre. Ils ont bien raison…

Par April Wheeler

Les derniers jours de l’homme-dix scénarios sur Arte Replay

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