1 avril 2017
Art Paris, encore des riches et…de l’art

Après le PAD, on prend les mêmes et on recommence, cette fois au Grand Palais. Droits dans leurs Weston ou autres John Lobb et Louboutin, les riches sont à nouveau de sortie pour acheter de l’art, en enfants gâtés avérés ou investisseurs plus ou moins inspirés. L’Afrique est à l’honneur de cette édition, pas celle qui meurt de soif au Sud Soudan mais celle glorieuse comme les belles photos d’Antoine Schneck ( Jim a eu droit à son objectif et sa chambre noire), proposées à la Galerie Berthet-Aittouares à 5500 euros-tirage de huit photos; les plus petits formats sont à 2200 euros. A la galerie luxembourgeoise Wild Project , on retrouve les clichés de Leila Aloaoui , morte à 34 ans en 2016 sous les bombes d’Al Qaida qui est également à l’honneur avec Crossings, son reportage en 2013 sur les migrants sub sahariens. Nick Brandt est pour sa part présent avec ses grands formats de felins ou éléphant africains à la galerie A Galerie, comptez 28 000 euros. La Galerie Claude Bernard a choisi pour sa part une exposition monographique des oeuvres sur papier de Gao Xingjian tandis que la Galerie Dil met à l’honneur Bernard Buffet, un petit format de fleurs dans un vase est tout de même à 68 000 euros. Très beau stand que celui de la galerie Thessa Herold avec une exposition autour des oeuvres d’artistes sud-américains comme cette très belle toile de Matta vendue 40 000 euros. 

Côté sculptures, Richard Texier est exposé avec ses vortex suspendus et Cesar, chez Guy Pieters avec son pouce laitonné- le même que place de l’Alma, à 750 000 euros prix d’amis. Difficile à mettre dans un sac qui sont soigneusement vérifiés en sortant de cette foire de l’art qui coûte quelque 25 euros l’entrée avec, en plus 3 euros par article laissé au vestiaire- un peu mange merde tout cela…

LM

Les mobiles en sable sous la verrière 

 

Richard Texier et ses vortex

Nick Cave, l’Afrique version animaux

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