Ce matin, ils étaient une fois encore un nouveau groupe d’une vingtaine à installer des banderoles devant le Sénat où « on allait encore faire de beaux discours », portant des anoracks verts. Du vert comme la forêt que ces employés de l’ONF-Office national des forêts-entendaient défendre, « accessoirement nos jobs aussi ». On n’osait leur dire que peut-être celle-ci n’existerait plus dès vendredi, tout comme quelques instants plus tard, en installant le ticket résident sur le pare brise de ma voiture, allant jusqu’au 21 décembre, je me fis la réflexion qu’il pourrait être le dernier. Plus de contractuelle, plus de ville , plus de planète, plus de moi. Voilà ce que disent avec des grands titres les journaux et les médias, genre « fais-moi peur »avec des images apocalyptiques, de quoi créer un gigantesque sujet de discussion très café du commerce. La fin du monde qui n’empêche pas la course aux cadeaux qui risquent donc de ne servir à rien-ce qui ne changera pas vraiment- ou que certains ne l’anticipent comme ce jeune américain qui a tué 20 enfants, 6 adultes et lui même, histoire de montrer qu’avec toutes les armes qui circulent en Amérique-ce week-end a vu de surcroit les meilleurs ventes d’armes depuis 20 ans- chacun pourrait participer à sa façon à la prédiction maya. « Nous devons changer » a dit Barack Obama. Mais changer quoi? Que ce soit les actes de violence sur les hommes avec les guerres comme en Syrie ou cette jeune fille poignardée dans une rixe en France ce week-end; ceux sur la planète, avec chaque jour extinctions d’espèces et disparitions de terres, le constat est terrifiant et ce n’est pas d’aller à Bugarach vendredi qui changera quelque chose…En attendant si vendredi, une événement planétaires devait se produire, ce serait un gigantesque bug informatique bancaire qui serait à espérer. Imaginez, tous les ordinateurs des traders, des banques où vous avez un crédit, les dettes de chaque pays, toutes les données disparaitraient…Le dieu argent à terre, voilà qui serait une fin du monde avec laquelle un nouvel ordre pourrait naître. Peu de chances toutefois que cela arrive, de toutes façons, personne n’y est vraiment près.