Emily Dickinson fut une des plus grande poétesse américaine, née en 1830 et ayant vécu dans un isolement propre à lui permettre d ‘écrire ses merveilleux poèmes dont The Pariser est très friand. La voilà, reincarnée sous les traits de Nathalie Boutefeu seule en scène jusqu’au 7 juillet, au « Paradis », cette petite salle du Lucernaire qui se rapproche comme il se doit des étoiles. N’ ayez donc pas peur de monter l’ escalier en colimaçon pour découvrir la comédienne, parfaite dans sa robe et son châle blanc-les couleurs de prédilection de cette éternelle jeune fille, le chignon bien fait pour incarner celle qui choisit d’être recluse et qui n’eut aucune envie de se frotter à la vie. Tantôt lumineuse, tantôt introvertie, Emily n’a jamais quitté la maison familiale de Amherst dans le Massachussets. Les poèmes sont distillés dans le texte de la pièce avec cette idée que l’énigme demeure-on ne cherche pas à expliquer, non, juste à passer un moment avec cet « ange » qui ne fut que de passage ayant même demandé à ce que ses écrits soient brulés à sa mort. Au total, presque mille huit cent poèmes souvent sur l’immortalité, uniques pour leur époque, car constitués de vers très courts, sans titres et avec des rimes imparfaites et des majuscules ou une ponctuations non conventionnelles. De quoi lui voir refuser la publication de son vivant comme le rappelle la pièce mais pas la postérité…
LM
Le Lucernaire-à 19 heures jusqu’au 7 juillet à 19h