On n’a pas fini de parler de Marilyn, femme fatale s’il en est et icône morte en pleine gloire, si jeune, si belle. Dans ce film-documentaire d’Antoine Robin, il est question de sa malle…une malle Vuitton vendue aux enchère en 2005 par la famille Strasberg, dont le couple formé par Lee et Paula fut désigné par la star comme légataire universel. Ils furent également les créateurs de l’Actor’s Studio, mentors de cette starlette qui voulait tellement devenir une vraie artiste. Vous l’aurez compris, à travers cette malle, c’est toute la destinée de Norma Jean Baker qui est retracée avec un suspense qui se révèle assez efficace: la malle adjugée à une certaine princesse japonaise est-elle authentique? Pour le savoir, le film suit son homme de confiance de Tokyo à New York en passant par… Asnières. La malle est en effet une Vuitton qui en consignant tous ses acheteurs apprend que celle-ci fut livrée au Ritz au début des années 1900 à un certain Cornelius Vanderbuilt, le magna milliardaire américain. C’est au Mexique, avec au passage un cliché retrouvé à la Basic Instinct…- que la vérité finira par éclater, point final de cette quête fort bien écrite, entre les amours et les dépressions de cette star hollywoodienne si touchante et qui fut si mal armée pour la vraie vie.
AW
Le secret de la dernière malle de Marylin, diffusé sur France 5 le jeudi 16 janvier à 21 heures 40