14 mars 2012

« La gauche a abandonné la banlieue ». A entendre le Président dimanche, on se demandait vraiment s’il n’était pas dans l’opposition depuis cinq ans. Sarkozy candidat, c’est désormais un homme qui critique ce qui a été fait jusqu’à présent, n’ayant sans doute pas le choix de faire autre chose « cet homme qui ne fait que le bien et dont je n’entend dire que du mal » récita Gérard Depardieu avec le vibrato qu’il faut. Enrico Macias- il faut dire que Benjamin Biolay, à coté ça fait plus jeune- Christian Clavier, mais pas Johnny, Alain Terzian, président des Césars-ouf, enfin un qui soit à droite- on prend les mêmes et on recommence…comme en 2007. Et bien non, semblait dire les sondages. « J’arrêterai la politique » alors nous menaça -t’il avant ce gigantesque Barnum, à coup de TGV, cars, Tshirt, drapeaux en veux tu en voilà,  pour investir ce lieu où généralement tout est à vendre. Où, à longueur de couloirs les stands sont là pour que des commerciaux fassent la danse du ventre à des acheteurs, plus ou moins convaincus. « Voulez vous que je vous montre un échantillon? », « Appriéciez notre savoir faire »– Sarkozy ne fit pas autre chose que se vendre, lui aussi avec cette idée que comme Angela Merkel, c’était une bonne chose de garder « le chihuahua excité qu’elle avait enfin en cinq ans dressé » au lieu du « saint- bernard » avec lequel tout serait à refaire- « Merkozy » vu par les Guignols…Merkel qui, à l’image de plusieurs chefs de gouvernements européens snobent cette semaine François Hollande. Jusqu’à lundi soir, il était pourtant en tête des sondages, non? Ses proches commençant à se distribuer les futurs jobs-on parle d’Olivier-le frère-Poivre d’Arvor à la Culture tandis que les Guignols très en forme dans cette campagne vraiment bas de gamme où Marine  et Sarkozy semblent se tenir par la barbichette, « le premier qui lâchera, aura une tapette »-résultat au premier tour. Ainsi, le coup de Schengen, l’avait-il déjà fait après que Marine soit allée sur l’île de Lampedusa, avec tous ces pauvres immigrés arrivant pour « profiter de nous ». C’était il y a un an. Les promesses n’engagent que ceux qui les croient, bref, revenons à Hollande qui s’est vu faire l’affront de ne pas être reçu par le premier ministre polonais. Elizabeth Guigou avait pourtant mis un beau chapeau et Valérie Trierweiler, « l’atout charme » du candidat socialiste  titre le  propre journal qui l’emploie, étaient pourtant du voyage... »J’ai vu le Président » se ratrappa-t’il. oui, sauf qu’en Pologne, le Président c’est environ le même qu’en France sous la Troisième République-rien. Allez, le Marathon c’est à la moitié que c’est le plus dur, demandez à tous ceux qui le font chaque mois d’avril à Paris. Comment ils se sentent en remontant la Seine, en ayant déjà dans les pattes l’Etoile, la Bastille-ah la Bastille, il se serait bien arrêté là François-le Bois de Vincennes et qu’il faut allez maintenant chez les riches, dans le 16ème, furieux qu’on puisse les taxer sur leurs millions et prêts à s’expatrier. Quitter notre beau pays pour aller chez les belges ou les suisses manger des chocolats ou des moules-selon. Allez courage, bientôt ce sera la dernière ligne droite avec Marine sur les talons, Bayrou et Mélanchon en embuscade. Puis, le soleil se couchera et se lèvera le lendemain.

Par Jim

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