20 novembre 2011

Le beaujolais nouveau est il déprimé? Jeudi soir, c’est chez Georges rue des Cannettes non loin de la place Saint Sulpice que Jim, le griffon du Pariser est allé vérifier. Et là surprise, il fallait tout d’abord monter patte blanche au vigile pour pouvoir descendre dans la cave autrefois enfumée. « Eh oui, les gens ont changé, c’est plus comme avant ». D’ailleurs, sur les petites tables de bistrot, les bières et les bouteilles de rosé sont elles aussi arrivées…concurrence déloyale à ce vin qui a vu ses ventes chuter de moitié en 12 ans avec quand même encore 5 millions de litres vendus et 28 millions d’euros engrangés pour un « bébé « vin! On dit primeur et ça veut généralement dire mal à la tête assuré.« Il faut le prendre sans souffre « m’assure le serveur du très chic restaurant La Méditerranée, où « ici, on sert du vin »-donc pas de celui là…Un autre bar du bd St Germain regrette de ne pas avoir trouvé de producteur digne de qualité cette année « Alors cette année,  on en a pas fait ». Au fait framboise, cerise ou banane? Plutôt yield management, marketing et buzz pour des bouteilles qui doivent de vendre en trois jours dans la grande distribution avec même une version rosée qui vient d’être lancée. En attendant, jeudi soir, ça dansait bien dans la cave de chez Georges sur de la musique qui n’avait rien de primeur-Claude François, Charles Aznavour ou encore Juliette Gréco. Des valeurs sures pour un vin qui l’est de moins en moins mais qui en solde dans quelques semaines,  deviendra très intéressant d’autant que je l’ai vérifié l’an dernier, il se conserve tout à fait bien…

LM

 

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