14 mai 2016
Cannes, Allen, Foster et Lafitte ouvrent le bal

 

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Le 69 ème festival de Cannes s’est donc ouvert mercredi avec le dernier Woddy Allen, Café Society, une version propre et lisse des chassés- croisés amoureux comme les affectionne celui qui telle notre Amélie Nothomb nationale, produit une oeuvre par an. Pas sûr que celle-ci retse dans les annales- sitôt vu sitôt oublié- au vu d’un scénario à l’épaisseur d’une boucle d’oreille en diamant même si la direction d’acteurs, de Kirsten Stewart à Steve Carell en passant par la plus que souriante Blake Lively, est une fois de plus au cordeau. A voir si vous aimez les bijoux et le Hollywood des années 30, bien loin du Money Monsters de Jodie Foster, au scénario fracassant malgré quelques petites séquences paresseuses. Georges Clooney en présentateur TV rappeur contraint d’affronter sa prise d’otage en direct sous les yeux de sa productrice, Julia Roberts-toujours aussi efficace, est dans sa meilleur forme, obligés tous deux de s’improviser comme journalistes d’investigation bien loin de l’entertainment auxquels ils sont rodés( lire notre critique).

Dix-neuf films en compétition officielle

Divertir son public, voilà ce qu’a fait comme un seul homme, Laurent Lafitte en maître de cérémonie de l’ouverture de ce festival avec des blagues assez osées, un langoureux baiser à Catherine Deneuve, avant d’accueillir Vanessa Paradis dans une sage robe Chanel, Kirsten Dunst, Lea Seydoux, Donald sutherland ou encore Mads  Mikelsen- prix d’intrepertation pour la Chasse en 2010. Un film époustouflant à retrouver sur Arte en replay tout comme L’inconnu du lac pour une programmation spéciale Cannes; sur France 3, c’est le magnifique film de Haneke, palme d’or en 2012, Amour qui sera diffusé jeudi soir en attendant la sortie des dix-neuf films en compétition officielle dont les très attendus Julieta de Pedro Almodovar, les derniers films des frères Dardenne, de Jeff Nichols, Ken Loach ou encore Xavier Dolan, Ma Loute avec Juliette Binoche et Fabrice Luchini de Bruno Dumont, Paterson de Jim Jarmusch, Elle – que serait un festival cannois sans Elizabeth Huppert?- de Paul Verhoeven ou encore Mal de Pierres de Nicole Garcia et Personal Shopper d’Olivier Assayas. Dans la catégorie Un certain regard, la presse people s’est régalée du passage de Lily Rose Depp venu défandre le biopic consacré à Isadora Duncan,  La Danseuse, de Stéphanie Di Giusto. Robes extravagantes, belles plantes en haut des marches, ce n’est pas parce que Canal + s’est effacé du grand maelstrom cannois et que le soleil se fait rare que la fête ne saurait battre son plein jusqu’au 21 mai, date du palmarès. Mais on vous en reparlera…

AW

 

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