31 mai 2012
Woody sans son humour

Ces parents voulaient qu’il soit pharmacien. Au lieu de cela, Woody Allen est devenu « une usine à gag » avant de signer une fois par an, un film pour lequel il exige un contrôle absolu depuis un mauvais souvenir de scénariste sur « What’new Pussycat »? »Ce documentaire qui retrace linéairement sa carrière est sans rythme, offrant une compilation sans aucune créativité sur ce petit américain au physique improbable qui a su séduire les plus jolies actrices-Diane Keaton, Mia Farrow. Et, seule découverte du film, tape tous ces scénarii sur une vieille machine à écrire , avec pour faire ses copier collé, une agrafeuse et des ciseaux! La façon dont il laisse libre ses comédiens au risque qu’ils soient totalement perdus est également montrée par le réalisateur de ce documentaire qui, s’il a eu ses « entrées » n’a pas bien su quoi en faire, suivant son sujet comme à Cannes, qui est pour Woody –« un cauchemar que cette surenchère et ce grotesque » – sans jamais parvenir à pousser ce clown triste dans ses retranchements. Dommage, l’énigme reste totale et le documentaire ne valant pas la sortie ciné.

LM

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