10 juillet 2016
William Forsythe, retour en majesté à Garnier

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A 57 ans, William Forsyth est un des plus grands chorégraphes vivant du  désormais XXI ème siècle. Aimant la rigueur des pointes pointes, il créé des ballets qui n’ont toutefois rien de néo classique avec une constance dans le talent et le plaisir offert aux spectateurs que beaucoup lui envient à l’image de ce Black Works I qui s’est donné lundi dernier devant un parterre d’honneur où l’on pouvait reconnaître Christine Taubira, Ségolène Royal et Claire Chazal. Un moment de grâce où le corps de ballet, Ludmilla Pagliero, Leonor Baulac et François Alu ont pu montrer sur une musique parfaitement réglée de James Blake, toute leur technicité sur la scène prolongée pour l’occasion sur la fosse de l’Opéra Garnier. C’est là que l’étoile Alice Renavand en justaucorps noir offrait sa superbe musculature et sa maitrise parfaite des figures « forsythienes » en compagnie du très bel Adrien Couvez dans un pas de deux revisité de l‘Approximate Sonata créé en 1996 et qui n’a pas pris une ride.

Pluie d’étoiles pour le grand William

Marie-Agnès Gillot, Eleonora Abbagnato et moins connues, Eléonore Guérineau et Hannah O’Neil complétaient la distribution choisie par le maître américain qui aura passé le double du temps normal en répétition pour atteindre la précision qui lui sied, associé à Aurélie Dupond, laquelle, présente dans le foyer à l’entracte prendra définitivement ses fonctions comme nouvelle directrice de la danse en septembre prochain. Benjamin Millepied pourra lui compter sur Arles dès cet été, invité avec sa compagnie LA project en résidence à la Fondation Luma, en attendant la présentation de son ballet écrit sur les musiques de Barbara pour la rentrée. De quoi confirmer que l’on ne prête qu’aux riches…

LM

William Forsythe à Garnier jusqu’au 14 juillet 2016

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