27 janvier 2015
Wild, de la redemption

video.fr.bandesannonces.yahoo.com@603d0a4b-d914-3cbe-b50b-bbbe76a9db38_FULL

« Si ta volonté te lâche, dépasses là ». Un film qui commence avec Emily Dickinson, c’est forcément bon signe. Lorsque c’est le réalisateur de Dallas Buyers club et l’actrice Reese Witherspoon (des plus inspirées dans ses choix avec The good lie à découvrir en mars prochain) qui entreprennent de s’attaquer au livre autobiographique de Cheryl Strayed, un best seller aux Etats-Unis, voilà qui offre un moment à ne pas rater.

Car si l’on connaissait les vertus de la marche à travers les nombreux récits sur le chemin de Compostelle, cette version américaine avec le PCT-le Pacific trail road qui emmènera cette fracassée de la vie du désert Mojave aux plaines enneigées de l’Oregon avec « monster », son sac à dos énooorme, est une belle réussite.  « Ma vie, tellement mienne »; après la drogue et le lit de tant d’ hommes, la marche permettra à cette femme de se reconstruire et de se pardonner. D’accepter aussi la disparition de cette mère fantasque et merveilleuse « we ‘re rich in love »- morte d’un cancer à 45 ans, que des flash-back permettent de découvrir sous les traits de Laura Dern.

Reprendre son destin en main, là est la clé de ce film plein de grâce qui laisse enfin, à la fin de cette longue marche, El Condor pasa de Paul Simon emplir la salle de cinéma pour que chacun reprenne son envol, vers où que ce soit…

LM

Articles similaires