Une source inaccessible

Les » sources  » sont omniprésentes en cette rentrée avec celle des femmes de Rahu Mihaileanu- voir rubrique cinéma ou  s’inspirant de la Perse légendaire et fantastique, avec ce ballet à l’Opéra Garnier. Une création mondiale pour laquelle  vous aurez plus de chance que nous si vous parvenez à avoir des places- dernière date le 12 novembre. L’histoire? Les  amours contrariés du chasseur Djemil, de la belle Nouredda et de l’esprit de la source, Naïla pour une première  chorégraphie de Jean-Guillaume Bart, ancien danseur Etoile, qui ravive une oeuvre oubliée du répertoire, créée à l’Opéra de Paris en 1866. La partition quant à elle associe Ludwig Minkus et Léo Delibes- qui compose alors son premier ballet- pour une mis en costumes par Christian Lacroix associé au décorateur Eric Ruf. Féérique et exotique, le ballet montre « des enchaînements qu’on a perdu l’habitude de voir » précise le chorégraphe qui  joue,de façon très classique, avec les sentiments et les rebondissements de cour entre une promise et une favorite entourées de casaques qui aiment claquer de la botte, et l’intervention légère des elfes entourant l’esprit de la Source. Lesquels sont mis en valeur par un Christian Lacroix, qui en association avec Swarkovski a pu avec cette commande revenir à sa passion et donner libre cours à son imagination débridée pour à l’arrivée obtenir une jolie variété et sens certain des rôles de chacun, notamment pour les elfes, ou les servantes, chose que vous pourrez à défaut de la scène, découvrir ce samedi 5 novembre à 00h20 sur France 3 dans un documentaire malheureusement bien tardif….

LM

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