« Huit témoins, huit points de vue, huit épisodes. Chacun devra choisir son camp. »Voilà le pitch comme l’on dit de la nouvelle série d’Arte qui nous vient cette fois-ci d’Australie. Une vraie pépite qui montre une fois encore, comme dans nos pays occidentaux, que le quotidien de chacun est universel. Barbecue, cancer, crise de la quarantaine, baby sitter un peu allumeuse, beaux parents intrusifs, enfants épuisants quand ils ne sont pas carrément ingérables comme Hugo, 4 ans qui va finir par s’en prendre une. Bien méritée. Le problème c’est que c’est un délit en Australie, surtout lorsque c’est un tiers qui donne la gifle et que la mère -ultra protectrice- lui donne encore le sein… Bref vous l’aurez compris, vous retrouverez beaucoup de votre quotidien à travers au moins l’un des huit personnages que l’on suit dans chaque épisode. Car ce qui est fascinant dans l’adaptation de ce best seller de Christos Tsiolkas, c’est que cette fameuse journée où Hector fête ses quarante ans avec ses amis-un musulman religieux, une auteure de sitcom célibataire qui sort avec un jeune acteur, un peintre condamné à un job d’ouvrier, un cousin friqué- et en famille est vue tour à tour par chacun des personnages. De quoi donner naissance à des portraits variés et fort bien écrits et comprendre les réactions de chacun. Rajoutez une réalisation dynamique et léchée, nul doute que vous serez happé par La Gifle qui s’ouvre sur le personnage d’Hector, quadra un peu paumé, prêt à tromper sa femme, par ailleurs irréprochable mais qui lui casse les c…. Sans doute beaucoup d’hommes s’y reconnaîtront…
La Gifle à partir de jeudi 5 septembre à 2Oh40 sur Arte