11 mars 2013

 

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Ecrit au XVIème siècle, le Songe d’une nuit d’été n’a pas pris une ride, surtout lorsqu’il est revisité par Nicolas Briançon et s’offre  Lorànt Deutsch dans le rôle de Puck. Bernard Fau est lui aux décors pour une adaptation très Chapeau melon et bottes de cuir, diablement revigorante et bien menée. A l’image des clodettes, cinq très jolies fées moulées dans des cuissardes en vinyl accompagnent la reine des fées, son roi de mari qui veut lui jouer un tour, son fidèle serviteur et ces deux couples qui finiront par s’assortir après bien des allers et retours… Ajoutez à cela une bande de comédiens amateurs, venus répéter leur pièce dans la forêt, et vous aurez tous les ingrédients pour rire aux sonnets revisités du plus grand auteur de théâtre anglais tout en étant replongé dans les années 70. Le pari était osé, il est parfaitement réussi grâce à des comédiens tous impeccables pour offrir ce qui est une des meilleures soirées que vous pouvez actuellement passer au théâtre. D’autant que comme le dit ce cher Puck: « Chers spectateurs, ne nous condamnez pas.  Nous ferons mieux, une prochaine fois, Aussi vrai que Puck est mon nom, Si par hasard nous échappons A vos vils sifflets de serpent, Nous ferons mieux avant longtemps. Ne tenez pas Puck pour menteur. Sur ce, il est largement l’heure Peut-être nous verrons-nous demain ? En attendant, battez des mains. »

LM

Le Songe d’une nuit d’été au Théâtre de la Porte Saint-Martin

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