27 juin 2012
Un cliché n’arrive jamais seul

L' »entre deux ». Voilà chose bien difficile à capter au cinéma avec deux exemples aux antipodes; De Rouille et d’Os et Un bonheur n’arrive jamais seul. Deux histoires d’amour avec d’un côté la vie dans ce qu’elle a de plus rugueux et dans l’autre de plus sirupeux. Si le premier vous plombe pour le reste de la semaine, le second vous énerve pendant près de deux heures. Charlotte Poshe, à qui il semble manquer le « r » vu la carrosserie impeccable que ne cesse de nous montrer Sophie Marceau-un vrai défilé de lingerie fine-est une riche à moitié divorcée qui va tomber amoureuse d’un artiste pianiste-Gad Al maleh sur fond de musique américaine criarde pour donner du rythme à ce film qui n’en a pas et accumule les clichés comme les chutes de Madame. Les gags sont nuls, l’histoire pas crédible du tout et pourtant on essaye de nous vendre ça comme la comédie romantique de l’année, avec outrage absolu, des références appuyées au chef d’oeuvre Casablanca.  Autant comparer un vin en cubi à un Grand cru classé…Préférez le whisky de Ken Loach, c’est autrement plus délectable.

LM

 

 

 

 

 

 

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