9 décembre 2017
Un Barbier de Séville en noir et blanc

C’est sous une salve d’applaudissements-la chose est incertaine au Théâtre des Champs Elysées- que le public a accueilli le Barbier de Séville dans la mise en scène de Laurent Pelly, toute en sobriété et épure. Le plateau est détonnant; une jeune Rosina tout fine et bondissante qu’interprète avec bonheur la mezzo soprano Catherine Trottmann, un Figaro plein de verve campé par Florian Sempey et Michele Angelini parfait ténor dans le rôle de ce Comte Almaviva, fou d’amour pour Rosina. Mais son tuteur, Bartolo veille. Il compte bien épouser sa jeune pupille et c’est sous la baguette enlevée de Jérémie Rhorer que se déroule cet opéra en deux actes de Rossini d’après le livret de Beaumarchais. On y retrouve les composantes du Mariage de Figaro sous fond de partitions et notes de musique imaginé par Laurent Pelly avec des interprètes qui semblent s’amuser sur scène autant que le public présent. Une jolie réussite pour l’ouverture de la saison des opéras scéniques au Théâtre des Champs Elysées dont on attend avec impatience la reprise en février du Dialogue des Carmélites dans la mise en scène magnifique d’Olivier Py avec à nouveau Patricia Petibon et l’arrivée de Sabine Devielhe.

LM

Le Barbier de Séville au TCE jusqu’au 16 décembre 2017

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