Tsunami de clichés

The Impossible c’est l’assurance de verser une larme-tout est fait pour-et d’être agacé par cette réalisation de l’espagnol Juan Antonio Bayona, qui en fait des tonnes…S’inspirant d’une histoire vraie, la musique n’en finit pas d’en rajouter sur des scènes où cette famille bien lisse et à laquelle vous êtes priés de vous identifier, se débat dans un pays dévasté après le passage du tsunami à Noël 2004. Et si la scène de la vague est digne des meilleurs effets spéciaux-on est vraiment dedans, balloté, désorienté, pour le reste, la reconstitution est effrayante de clichés. Miracle, pas un corps qui n’apparaisse, des « héros » qui restent en haillon, couverts de sang des jours durant, même après une prise en charge à l’hôpital d’où la mère, Naomi Watts qui fait ce qu’elle peut,  disparait sans que l’on sache pourquoi. Le père, en tong et sanguinolent, lui fouille dans les décombres au lieu de faire les hôpitaux, laisse ses enfants, bref on nage dans l’invraisemblable avec ce sentiment désagréable de sentir Hollywood partout. A l’arrivée,  un vraiment très mauvais film avec une happy end larmoyante, qui sous couvert de véracité ne convainc pas une seconde. Affligeant.

LM

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