10 juillet 2016
Truman, parce que c’était lui, parce que c’était moi

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Avec cinq Goyas, l’équivalent des Césars, Truman, film du réalisateur espagnol Cesc Gay, est une des pépites de ce début d’été. L’histoire est celle d’une amitié entre deux hommes dont l’un revient de Montréal pour retrouver l’autre, à Madrid, pour une dernière fois. Julian-magnifique Ricardo Darin, le Gégé Depardieu espagnol, est en effet atteint d’un cancer et ne veut plus se soigner; dans le temps qu’il lui reste à vivre, il veut, accompagné de Tomas, l’ ami d’enfance, organiser l' »après », de la commande de l’urne au placement de son cher chien, Truman. Loin de toute sensiblerie, parfaitement écrit comme lorsqu’il souligne à quel point la mort fait peur aux autres, ce film est une ode à l’amitié avec ces deux amis qui goûtent chaque instant sachant qu’ils sont les derniers, avec humour et délicatesse autour de ce chien qui a donné son titre au film et confirme que l’on peut aimer les animaux et les hommes- un film en résonance avec le très beau livre Le Chien d’Eric-Emmanuel Schmidt, actuellement joué à Avignon-on vous en reparlera…

Quelques mots aussi sur la comédie menthe à l’eau, Juillet-Aout de Diastème qui montre qu’il fait bien meilleur l’été à Antibes qu’en Bretagne-sic, mais se laisse agréablement savourer avec son flot de bons sentiments-ça fait du bien- et son casting de choix- Patrick Chesnais, Pascale Arbillot, la ravissante Alma Jodorowski et la très juste Louna Lou, une jeunette à suivre.

LM

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