7 novembre 2014
Interstellar, rendez-vous en galaxie inconnue

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2 heures 50. 8 et 9 ans. Ils n’ont pas bronché une seule minute, mon fils menaçant même de faire pipi dans son pantalon. Bien sûr ils n’ont pas tout compris, moi non plus d’ailleurs. Mais quel film! Quelle beauté des images, quelle « hors du monde » offert par Christopher Nolan. Le cinéma existe sans doute pour cela, lorsque le film est réussi: ne plus savoir où vous êtes entre le moment où la lumière s’éteint et celui où elle se rallume. En l’occurence, ce que le genre humain deviendra avec cet Interstellar des plus bluffants. Film de science fiction au postulat écologique et tragique-on a tellement déconné qu’on a toute le technologie possible mais plus rien à manger-ce long métrage que les critiques de cinéma boudent, les mêmes qui avaient encensé le navet Gravity- offre à la fois une réflexion psychologique, philosophique et scientifique, ce qui peut effectivement faire beaucoup. Le voyage est pourtant hypnotique et scotchant, à des milliards d’années lumières de la note EDF à payer- et confirme qu’avant de trouver une planète aussi chouette que la nôtre-entre tsunami gigantesque et pôle nord sans oxygène, il y a peu d’espoir…L’homme lui, reste toujours le même, prêt à tout pour survivre comme ce professeur Mann joué par Matt Damon ou sentimental à l’image de ce père dévouée à sa fille, Murphy, du nom de cette loi universelle: « Ce qui arrive doit arriver »... A méditer.

LM

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