25 avril 2013
Too much

Difficile d’échapper au sourire d’Audrey Tautou sur les affiches assurant la promotion de L’Ecume des jours dans Paris. Autant dire que même si vous êtes familier de l’univers de Boris Vian, vous risquez d’être quelque peu désarçonné par la réalisation de Michel Gondry. Dans la première demi-heure, on ne sait ainsi plus où donner de l’oeil devant toutes les trouvailles visuelles pour retranscrire le roman de cet écrivain qui, s’il ne fit pas partie du groupe des surréalistes s’en inspire drôlement. Libérer cet inconscient qui nous emprisonne, abolir tous les codes qui enferment l’homme et son esprit dans cette société contemporaine qui asservit l’homme, voilà bien le thème de cette histoire avec comme héros Colin, Romain Duris et Chloé, Audray Tautou minaudant à merveille. On retrouve à la puissance 100 la fantaisie d’Amélie Poulain mais là où Jean Pierre Jeunet laissait vivre ses personnages, Michel Gondry pêche dans une créativité débridée et qui finit par les noyer. Et de laisser le spectateur avec la désagréable impression de trop plein.

LM

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