24 janvier 2014
Schiap’ est de retour

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60 ans que la maison Schiaparelli n’avait pas défilé. Voilà donc qui est fait, depuis ce lundi, sur la Place Vendôme où la boutique s’est installée après une première collection réalisée par Christian Lacroix pour son ouverture en juillet dernier. Au total dix-neuf modèles qui sont passés devant Carla Bruni et Elle Mac Pherson venues en « copines » de l’ambassadrice de charme que la maison s’est offerte, Farida Khelfa, ex mannequin et épouse d’Henri Seydoux. Avec la multiplication des plus en plus riches, la haute couture attire de nouveau les investisseurs comme l’Italien Diego della Valle, patron de Tod’s qui a racheté également la maison de souliers Roger Vivier. A l’arrivée des invités, le fameux rose shocking était à fouler sous la forme d’un tapis pour se presser dans la salle et découvrir les créations de Marco Zanini, transfuge de Rochas qui assure la relève de celle qui fut la grande rivale de Chanel dans les années 30, apôtre d’une excentricité élégante. Cocteau, Dali, Elsa Schiaparelli a été influencée par les surréalistes dont on retrouve dans le défilé la fantaisie à travers les chapeaux ou les coiffures; des imprimés peints à la main sur des robes longues comme « Le ciel étoilé » – l’étoile est à  Elsa ce que le camélia fut à Coco, et des sandales plates même si avec des plumes ou en crocodile (Carla, contrainte à ne pas dépasser par la taille son mari aura adoré…)

Voilà en tout cas l’occasion de faire travailler des maisons historiques comme le brodeur Lesage, maison avec laquelle Elsa Schiaparelli travaillait déjà, le plumassier Lemarié, la maison Fabre pour les gants ou encore Stephen Jones pour les chapeaux. Et de créer l’événement durant cette semaine de défilés haute couture face à Jean-Paul Gaultier qui s’est offert Nabila et Versace, Lady Gaga…

AW

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