12 août 2014
Robin Williams jette l’éponge

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Avec le suicide de Robin Williams, c’est tout Hollywood qui prend un coup et par la même occasion, doit abandonner pour quelques temps les faux-semblants. Qui aurait pu ainsi imaginer qu’un tel homme, habitué aux rôles du type drôle et heureux de vivre cachait un dépressif , lequel aura finit malgré son succès et ses projets-Madame Doubfire II était prévu pour l’an prochain-par « ouvrir le gaz »? Car, si sa disparition est celle d’un formidable acteur qui n’a pas manqué d’être salué par la planète entière, Barack Obama en tête, elle rappelle surtout combien acteurs et actrices peuvent être loin des personnages qu’ils interprètent sur grand écran, souvent prisonniers de l’image qu’ils ont auprès du public. Oscarisé en 1997, il aura mis vingt ans avant de connaitre le succès grâce à Good Morning Vietnam, puis Le Cercle des poètes disparus et Madame Doubfire. Mais c’est dans Will Hunting de Gus Van Sant que l’acteur aura pu laisser deviner ses fêlures, combattues à coup de drogue et d’alcool dans la grande tradition hollywoodienne. Après Philipp Seymour Hoffman, c’est donc un second grand acteur américain qui, loin des paillettes est victime de ses démons intérieurs en choisissant de partir à l’entracte.

AW

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