27 septembre 2016
Pleyel, après les pianos, le rock!

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Charles Trenet y a fait ses adieux, Henri Salvador aussi.Depuis que la manufacture de pianos s’est installée en 1927 à deux pas de l’Arc de Triomphe, la salle de spectacle qui porte le nom de ces mythiques pianos commence à presque 90 ans une nouvelle vie. Exit Stravinsky et Ravel, qui avaient inauguré la salle en 1927 devant le président Gaston Doumergue et le classique désormais dévolu à la Philharmonie , place au rock, au jazz et la chanson, après onze millions d’euros de travaux.  Son nouveau directeur, Aurélien Binder, qui a géré pendant neuf ans le Zénith de Lille va donc régner sur cette belle salle dont la façade et le hall Art déco sont classés aux Monuments historiques; la grande salle a changé de couleurs, avec des tons plus foncés et l’acoustique totalement revue, avec la possibilité de créer une fosse pour les grands concerts pour des prix allant de 35 à 100 euros. Premier à essuyer les plâtres, Benjamin Biolay avec au vilon Madame valls, Anne Gravoin puis ce sera Jeff Beck, et Brian Wilson, les Beach Boys, en octobre, Garbage, Norah Jones, Trombone Shorty et King Crimson en novembre et décembre. La chanson française y revient également en force avec Lavilliers, Bruel, Mickey3d, Polnareff, Gréco, Sheller, Kaas, Christophe et Rover… Patrick Timsit est également attendu, Isabelle Huppert lisant Sade ou encore le ballet de Milan, un belle alternative au Zenith ou à l’Olympia…

AW

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