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Les beaux jours – voilà le nom de l’établissement où les filles de Caroline, dentiste tout juste retraitée, ont inscrit leur mère pour l’occuper. Poterie, théâtre, informatique, on se demande dès les premières minutes tout comme l’héroïne ce qu’elle vient faire ici, dans ce lieu et dans ce film… Dialogues, situations, tout semble surjoué et ridicule à l’image de Fanny Ardant, transformée pour l’occasion en blonde peroxydée qui s’entiche d’un Laurent Lafitte au regard de labrador; la scène du restaurant où elle est à moitié pompette ou lorsqu’il sort un préservatif tel un adolescent, de sa poche, dans la voiture où ils se sont réfugiés, achèvent cette impression de mauvais téléfilm sauf que vous n’aurez pas l’occasion ici de pouvoir zapper mais seulement de sortir avant la fin…
LM
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