13 janvier 2013
Merci Free!

Free veut dire en anglais gratuit…Avec ses hot spots, le « David » de la téléphonie arrive régulièrement sur votre ordinateur et autres mobiles- et pendant quelques jours, a même supprimé la pub de son concurrent géant, Google. Il n’en fallait pas moins à Fleur Pellerin que l’on décrit comme la Rachida Dati de la gauche, au vu de son goût pour les couturiers, pour convoquer ce lundi de rentrée, non pas Xavier Niel, le grand patron, mais son directeur Maxime Lombardini avec d’autres participants dont Edwy Plenel, qui est président du syndicat de la presse en ligne, mais pas directement concerné, Médiapart vivant uniquement-et bien- des abonnements. Bref, nous étions là, au Ministère du budget, gigantesque mastodonte posé à Bercy, dans une salle au dessus de la voie express où les journalistes se reconnaissaient dans le staff de la ministre par leur absence de cravate…

Chic et pro

Dans un fourreau discret en satin vert, bague assortie, veste noire discrète, haut talons et montre Chanel, la ministre arriva derrière son pupitre, suivie d’un aéropage de photographes. Posément, se détachant de ses notes, elle expliqua « avoir demandé à Free de mettre fin à ce blocage » ajoutant  « qu’il s’était montré à l’écoute et va le faire ». Puis elle répondit aux questions, apparemment bien au fait des dossiers qui se multiplient devant les clauses léonines des opérateurs de téléphonie ou de moteur de recherche. » Je vais bientôt rencontrer Google », précisa-t’elle avant d’être interrompue par le portable qu’un journaliste de Associated Press avait posé sur son pupitre pour l’enregistrer. « C’est chaton!, « dit-elle avec un sourire un peu crispé en tendant le téléphone. Dehors, une affiche d’abribus, juste à la sortie, narguait tout le monde avec « Merci Free ». Pas sûr que tout le monde soit de cet avis…

LM

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