26 juin 2012

L’Etat de grâce n’aura même pas tenu 100 jours. Déjà bien écorné par le tweet de celle que l’on surnomme désormais « Rottweiller », François Hollande est à nouveau mis à mal par une autre femme, Nicole Bricq. Oh, cela s’est, cette fois, fait en silence, dans les antichambres feutrées  des cabinets ministériels. Il n’empêche, désavouer la sénatrice,  grande spécialiste de la question après qu’elle ait décidé du gel des forages miniers en Guyane,  en lui retirant son portefeuille de l’écologie, et cela sans même l’en aviser personnellement lors du sommet de Rio d’après le journal Le Monde, voilà qui démontre que le président est non seulement peu élégant mais également tellement « normal » qu’avec lui les lobbys ont encore de beaux jours devant eux…Grands vainqueurs Total et Shell qui sans délai ont recommencer à forer, confirmant que les considérations environnementales sont le dernier sujet qui préoccupent les gouvernements y compris français. Cela intervenant tout juste après Rio où Nicole Bricq avait eu le temps de dire « nous devons démontrer très concrètement que les pays riches sont capables de faire des efforts », voilà qui à de quoi faire hurler avec cette idée qu’à peine sorti de table, on peut se remettre à polluer en toute impunité voire avec la bénédiction des chefs d’Etat…Et ce n’est pas l’ambitieuse Cécile Duflot, qui rappelons le avait jusqu’à présent une étiquette écolo qui sera montée au créneau. Trop heureuse de jouir enfin d’un ministère-celui du logement-elle a eu la couardise de commenter que Nicole Bricq avait eu une » promotion et l’avait vécu comme tel »(sic). Voilà en tous cas qui confirme que dans ce gouvernement paritaire-pour y durer, homme ou femme, il faut la fermer. Normal, quoi.

Par Jim

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