
Le soleil, une quinzaine de degrés, Jim n’a pas resisté; bye bye Paris, et vive la campagne avec ces petits chemins à l’herbe grasse, les hautes abritant des faisans, lièvres et chevreuils. La chasse est ouverte depuis le 21 septembre ce que le Parisien ignore. Le voilà donc affublé d’un horrible gilet de survie jaune fluo pour lui éviter d’être pris pour un sanglier ayant fait un régime. Et oui, il y a des chasseurs myopes comme dans n’importe quelle autre catégorie de la population, sauf qu’un fusil à la main, c’est plus gênant…
Bref, votre newsletter ce sera pour lundi, avec la rentrée des classes et la semaine des remises de prix littéraires. Après Laurent Binet qui a ouvert le bal en septembre en recevant le prix Fnac, et celui de l’Académie Française décerné jeudi dernier ex-aequo à Hédi Kaddour pour Les Prépondérants et à Boualem Sansal pour 2084, la semaine sera intense avec lundi la remise du prix décembre, mardi 3 novembre le Goncourt-le Graal pour tout écrivain- et le Renaudot, puis mercredi le prix Interralié et le prix Médicis dans le très chics restaurants Lasserre et la Méditerranée. Enfin, pour finir, honneur aux dames du jury Femina qui clôtureront jeudi ce bal des vanités mais également des battements de coeur lorsque les livres sélectionnés vous chavirent comme le magnifique 2084 de Boulem Sansal (prix de l’Académie Française), D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan (en lice pour le Renaudot), Titus n’aimait pas Bérénice de Nathalie Azoulai (donné favori avec Boussole de Mathias Enard pour le Goncourt) ou encore Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon. Autant de livres dont nous avons lu certains et l’occasion de vous en parler d’autres pour une newsletter spécial livres. Alors, à lundi et bon we.