2 juillet 2016
La viande, stupeur et tremblement

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Alors que Domino Van der Hermitage, beau cheval gris de 1″ ans évoluait sur la piste sablée de Bagatelle- lire article sur le Paris Eiffel Jumping- sous la selle de son cavalier américain Teddy Vlock, un autre cheval gris fait le tour des réseaux sociaux. Il se débat avec terreur entre deux plaques ne métal avant d’être abattu dans un de ces nombreux abattoirs qui font la honte de notre pays où lorsque l’on mange de la viande, on mange bien souvent un morceau de souffrance. La faute à qui? Aux employés sans doute sous payés qui ne doivent résolument pas aimer les animaux pour en tuer et débiter à longueurs de journée.

Une impunité totale

Certains d’entre eux filment pourtant et passent de plus en plus de vidéos à l’association L214 dont le noyau dur comprend une dizaine de personnes dont plusieurs professeurs afin de mettre en terme à ce scandale sanitaire. Nous sommes tous en droit de langer de la viande et de ne pas vouloir finir vegan avec graines et chaussures végétales au pied. Pour autant, respecter l’animal, c’est nous respecter nous même et rendre hommage à la vie, que ce soit pour un poulet ou pour la plus noble conquête de l’homme. Lorsque l’on sait que le moindre lieu public a désormais des caméras pour surveiller un chien qui viendrait à y faire pipi, comment peut on accepter des pouvoirs publics que l’on ne rendre pas obligatoire des caméras de surveillance dans chaque abattoir? Que ces endroits de non droit gardés comme des citadelles et où les caméras ne peuvent entrer, comme l’a si justement montré Franz-Olivier Giesbert dans son documentaires sur la viande diffusé sur France 3 en prime time l’an dernier, ne puisse plus laisser des hommes se comporter comme des barbares, crevant les yeux des moutons avant de les égorger par simple désoeuvrement? C’est ainsi toute la filière viande qui pâtit de ces images alors que ceux que l’on appelle les bouchers sont souvent des hommes qui respectent le plus souvent les animaux qu’ils découpent et sélectionnent. Cela vaut bien une pétition, non?

Par Laetitia Monsacré

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