3 mars 2017
Joan Baez, forever

Elle est l’une des dernières grandes. « How sweet the sound « est le nom de ce documentaire qu’Arte consacre à cette chanteuse qui se décrit comme une pacifiste et une chanteuse folk. Une sorte de Bob Dylan en femme, qui a voyagé beaucoup dans son enfance avec des parents aimants, une guitare toujours en embuscade dans le van familial. Star avant ses 20 ans, elle a débuté avec sa voix inclassable dans les coffee shop de son campus proche d’Harvard. D’emblée les ballades vont avoir sa préférence, contant les amours non partagés avec une mélancolie obsédante servie par une façon particulière de jouer de sa guitare et son timbre de soprano. Désignée comme reine de la Folk, elle devient bientôt une icône dans les années 60 en prenant garde à ne pas se faire dépasser par son succès d’autant que le trac la paralyse en entrant sur scène. Attirée par le gospel, elle commence son engagement politique auprès des noirs à une époque où un noir et un blanc ne pouvaient monter dans la même voiture.  » On ne peut pas chanter des chansons engagées et mener une vie qui n’en est pas impactée.  » Entre images d’archives et commentaires de la chanteuse et de ses amis, le fil de la vie de cette adepte de la non violence, proche de Martin Luther King, sous-tend l’engagement à chaque moment de sa vie, de la marche sur Washington au Vietnam Nord ou Sarajevo. Assurément, une vie riche en actes et en chansons.

AW

Joan Baez, vendredi 10 mars, à 22 heures 20

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