25 juin 2014

JimlePariser a reçu cette semaine une mise en demeure de la société propriétaire du Parisien -il en est coutumier comme pour un autre site nommé La Parisienne– nous enjoignant à cesser d’utiliser notre nom et notre sigle. Certains d’entre vous le savent, JimlePariser a pendant plus d’un an fourni des articles à la rubrique Culture-enfin plutôt Loisirs comme ils la nomment eux-mêmes- du site LeParisien.fr. « No pub, no cash » était leur mot d’ordre, ce qui leur a ainsi permis d’avoir en ligne quelques 284 articles sans rien débourser. Notre avantage: être mieux référencé et espérer au vu des discussions menées en parallèle parvenir à un partenariat un peu plus rémunérateur…De leur côté, le groupe Amaury exigea déjà à l’époque, via son service juridique, que nous leur cédions gratuitement notre marque The Pariser, qu’ils considéraient bien trop proche de la leur. Puis en décembre, quelle ne fut pas notre surprise de voir des pré-roll-des clips publicitaires de 30 secondes vendus le prix fort aux annonceurs- se déclencher avant de pouvoir lire en ligne notre contenu. Cela sans nous en avertir, encore moins nous proposer quelque intéressement. Le partenariat fut donc rompu tandis que nous avons exigé que notre contenu soit retiré-cela pris quatre mois- et que nous leur avons annoncé par courrier d’avocat avec un constat d’huissier effectué sur les pages concernées que nous allions les attaquer pour contrefaçon, l’utilisation commerciale de nos contenus n’ayant jamais été donnée.

Comme vous le savez, le groupe Amaury a déjà eu maille à faire avec la justice pour avoir torpillé un journal concurrent à l’Equipe et a été condamné pour « stratégie anti-concurentielle » à verser 3, 5 millions d’euros en février dernier à la société Le Journal du Sport, fruit d’un partenariat entre Michel Moulin, fondateur de Paru Vendu et de NextRadioTV. Nous ne jouons évidemment pas dans la même cour, mais il est intéressant de voir avec quelle impunité le Groupe Amaury croit pouvoir écarter quiconque lui résiste et que cette mise en demeure, totalement déplacée en la matière, intervient après que JimlePariser ait menacé de poursuivre le groupe Amaury qui nous menace par ailleurs de nous attaquer pour diffamation envers son président qui a été notre unique interlocuteur (en se gardant bien de laisser toute trace écrite). Alors quitte à ce que cela arrive, autant que tout le monde sache pourquoi. David contre Goliath, le pot de terre contre le pot de fer, nous les attendons de pieds ferme et souhaitions, en tant qu’abonnés et lecteurs privilégiés, vous en informer.

par Laetitia Monsacré

 

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