18 novembre 2012
Historique !

Au sens à la fois propre et figuré, il n’a fallu qu’un lever de rideau pour se retrouver avec 1789, Les Amants de la Bastille comme face aux célèbres tableaux de la Révolution française. A travers une intrigue amoureuse façon Roméo et Juliette, Dov Attia et Albert Cohen, producteurs  des grands succès Les Dix commandements, Le Roi Soleil ou encore Mozart, l’opéra Rock frappent cette fois encore fort et il faut bien l’avouer juste, avec leur dernière comédie musicale.

Mise en scène époustouflante

A la fois fidèle à l’histoire et originale, avec des costumes qui coupent le souffle, le spectacle est de tous les détails scéniques avec des chorégraphies impeccables de Guiliano Peparini, ancien danseur étoile à Marseille. De plus, humour et émotion participent du jeu théâtral, avec un des acteurs qui a des manières étrangement ressemblantes à celles de l’humoriste Elie Semoun… Imitation ou simple similitude ? Après six collaborations avec les deux producteurs, Bruno Berberes, directeur de casting, a quant à lui une nouvelle fois visé juste avec  Louis Delort, ancien finaliste de The Voice et Camille Lou, qui composent un couple tout à fait crédible.

Musiques commerciales mais entêtantes

Les musiques, entendues une centaine de fois à la radio, sont sans surprise, assez commerciales. Mais, une fois interprétées sur scène  et mises dans le feu de l’action, l’aspect vendeur est vite oublié. Ces dernières sont le fruit d’un vrai travail d’équipe : Rod Janois, Jean-Pierre Pilot, Olivier Schultheis, William Rousseau et Dove Attia regroupent leur talent à travers les différentes mélodies du spectacle, que vous aurez des chances de chantonner encore longtemps sur le chemin du retour…

Par Léa Hassid

1789, Les Amants de la Bastille, au Palais de Sports jusqu’au 13 janvier –infos

 

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