25 mars 2017
Hamon et les chics types

Benoit Hamon, presqu’à l’heure et particulièrement accessible en ce petit comité réunis ce mercredi matin dans un élégant hôtel particulier du 6ème arrondissement, pour présenter son livre La Politique est à nous cosigné avec le candidat vert, Yannick Jadot, nous l’a dit en exclusivité: il n’y aura pas de happening avec des people comme l’avait fait François Hollande il y a cinq ans au Cirque d’hiver. A la place, un livre, La politique est à nous publié chez Robert Laffond avec le sociologue Michel Wievorka qui a réuni une quarantaine d’auteurs issus du monde économique, politique ou artistique comme Marie Desplechin, Yann Arthus Bertrand ou Philippe Torreton qui ont choisi de s’exprimer sur l’écologie. « Un projet de vivre, de penser et de faire ensemble avec bienveillance », un mot particulièrement absent de cette campagne…

Le candidat du PS était détendu, costume impeccable, nbottine d’equitation en cuir marron pour expliquer devant les journalistes et quelques auteurs présents comme l’économiste Claude Alphandéry, Jean Paul Jaud, auteur de documentaires sur l’écologie ou encore le jeune économiste Thomas Porchet. « Nous vivons dans un modèle de développement qui épuise la planète et l’on doit penser à la redistribution des richesses ainsi qu’à la révolution numérique. « Le ton est donné; on ne parlera pas de pouvoir d’achat ou de suppression de la taxe d’habitation; le débat vole plus haut « en cette ère du vide et de la défaite de la pensée »que chez TF1 où nous l’avons rappelé lors de notre question, les thèmes de l’écologie et de la culture ont été oubliés, à l’exception du nucléaire. « Le sujet de la culture n’arrive jamais naturellement, il faut l’imposer, et avec deux minutes par sujet, l’exercice est extrêmement frustrant ». Benoit Hamon sans note est à l’aise, le regard franc; il aborde son souhait de créer un ministère du temps libre, « du temps libéré » comme sous le Front populaire. les affaires sont ensuite abordé, « j’aspire profondément au nettoyage » tandis que Yannick Jadot rappelle que la politique peut être belle. Michel Wievorka conclue sur ce livre tourné vers l’avenir et Benoit Hamon se retrouve entouré de caméras avec une journaliste de TV Loisir qui se plaint de ne pouvoir l’interviewer comme promis par le service de presse sur son émission préférée…

Par Laetitia Monsacré

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