23 mai 2012
Grey Goose/ De blé tendre et d’eau salée

Ce n’est pas avec de l’eau de mer qu’est distillé le blé tendre-un blé d’hiver fauché en Picardie- qui fait la vodka Grey Goose mais avec une eau de source charentaise, là d’où ces oies sauvages s’envolent vers New York…Le créateur de la marque, Sydney Franck, lui a ainsi donné leur nom, un hommage à ces deux lieux qu’il affectionnait. Racheté par le groupe Bacardi, c’est en bateau filant sur la Méditerranée que pendant le Festival, la marque fait découvrir cette vodka haut de gamme, qui pure, dégage des arômes que le consommateur en boite de nuit a peu l’habitude d’expérimenter. Charente est en effet synonyme de cognac, dont Talleyrand disait qu’avant de le boire, » il faut le regarder, le humer, le poser et en parler ». La chose n’est pas possible pour la vodka-elle est transparente et ne sent rien, ce qui est fort pratique au demeurant-mais la finesse est là, pour qui sait prendre le temps de la déguster comme un spiritueux noble et qui, en cocktail (version Black Tie sur photo grâce à encre de seiche avec paillettes d’argent) rafraichit sans rendre ivre, ce qui sur un bateau est, disons, plaisant. Surtout lorsque celui-ci comme le Wider, un joli joujou en carbone, design of course italien, s’ouvre sur le côté pour élargir le pont et ainsi figurer dans le prochain James Bond. Comptez un million d’euros. La bouteille de vodka, elle est plus accessible- 40 euros-pour s’offrir un plaisir qui n’est pas du cinéma.

LM

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