7 janvier 2013
Flamencossimo!

Après trois Médée, voilà le Théâtre des Champs Elysées envahi par les rythmes des percussions et des crépitements de talons de Sara Baras et sa troupe. Après Carmen ou A propos de Sara, la célèbre danseuse de flamenco, présente sa dernière création : La Pepa,  en hommage à la constitution de Cadix du 19 mars 1812 rappelant une avancée démocratique marquante pour l’Espagne et le reste de l’Europe. Sur scène, danseurs et musiciens présentent différents tableaux agrémentés par des jeux de lumières efficaces, au service des chorégraphies de Sara Baras et José Serrano et  ce « nouveau flamenco qui ne craint pas de raconter de vraies histoires» tout en gardant une tradition que l’on retrouve dans les différents accessoires comme l’éventail, la cape ou le voile.

Entre unité et diversité

Des « braceos » (jeu de bras) d’un côté, des « zapateados » (crépitements de talons) de l’autre, musiques et danses forment un tout unifié aux rythmes des claquettes, des percussions et des guitares. Quant aux chanteurs, ils ajoutent cette note orientale emblématique du flamenco. Les solos de Sara Baras, aussi expressifs les uns que les autres, dévoilent la rapidité avec laquelle ses pieds claquent sur le sol d’un bout à l’autre de la scène. José Serrano, ancien danseur du Ballet National d’Espagne, fait également partie du spectacle en tant qu’artiste invité : ses mouvements, précis et sensuels, expriment cette masculinité que l’on retrouve généralement dans la « farucca ». Le show se termine avec une standing ovation à laquelle Sara Baras répondra par des baisers…Une vraie histoire d’amour

Par Léa Hassid

Sara Baras, « La Pepa » au Théâtre des Champs Elysées jusqu’au 8 janvier 2013

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