30 décembre 2012
En piste, les artistes!

 

« Tendre la main ». Voilà ce que fait une fois par an le Gala des artistes, à l’image de ces hommes qui attrapaient vigoureusement Axelle Laffont, lancée dans les airs sur la musique de Lana del Rey, pour lui permettre de remonter sur sa passerelle. Chaque année, la grande famille du cirque prête son chapiteau à celle que l’on décrit comme une autre grande famille-les artistes-enfin à condition d’être dans les bonnes listes… Nul doute que c’est le cas pour les deux présidents de la soirée avec la reine Catherine Deneuve, toujours aussi belle, qui descendit du ciel, dans une robe lamée avec un col en fourrure- élégantissime. Gérard Jugnot était, lui, chargé de faire rire-ce qui fut fait de façon très honorable-une assemblée où l’on pouvait voir le soir d’enregistrement en novembre, Anny Duperey, Jane Birkin mais aussi Manuel Vals -en costume cravate, Aurélie Filippetti, Yasmina Benguigui et…la première dame, Valérie Trierveiller. « Que le manège commence! » pour « les ministres passés et futurs… » s’amusa ainsi le comédien tandis que Marie Gillain entre en piste, toute de noir vêtue, assortie à son beau cheval andalou guidé par Alexis Gruss, puis passe au trapèze pour un des plus jolis morceaux de la soirée.

Rires et odeurs de paille

Celle-ci oscilla entre performances et humour, avec Armelle en Marie Antoinette, tentant de se faire obéir par ses poules, Kad Merad qui coupe en deux la réjouissante comédienne algérienne, Biyouna ou Michel Boujenah qui dresse ses puces, dont Jeanne Marie qui finira sur Catherine Deneuve, après avoir sauté à travers un cerceau en feu « les yeux bandés-très dangereux…Bonne chance! » l’encouragea le comique avec un accent russe irrésistible. Et là un constat s’impose: nous ne rions pas des mêmes choses. Ma voisine, le monsieur de derrière redevenu un gamin dès que les tigres entrèrent en piste, chacun a ses « déclencheurs « propres…Comme des souvenirs liés aux odeurs de paille et de ménagerie avec Madame Zinda, l’éléphante ou Sonia la tigresse, à la démarche sublime et que Jean Paul Rouve obligea à faire tel un caniche, » le beau ». Benabar à la trompette, Calogero à la guitare, les morceaux se succédèrent -géniale Carole Bouquet en tir sur cible qui n’était autre que Dominique Besnehard, l’agent des stars dont elle essaya « de couper en quatre le cheveu sur la langue »…ou encore Arthur Jugnot , « qui devra changer de nom s’il échoue » s’amusa son père, marchant en funambule sur un fil avec les battements de son coeur imités par un rappeur. Bref, vous l’aurez deviné, voilà une soirée qui en mit plein la vue et que vous aurez, l’odeur en moins mais tranquillement devant votre télévision, l’occasion de voir ce jeudi soir à 20 h45 France 2.

Par Laetitia Monsacré

 

 

 

 

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