2 octobre 2013
Effet repoussant

Les affiches sont partout dans Paris: Diana et Eyjafjallajokull, le volcan au nom imprononçable sont en concurrence. Pour les deux, les bandes-annonces que l’on peut découvrir en salles montrent depuis des semaines en moins de deux minutes que décidément, une heure et demie à s’imposer cela, il faut vraiment être payé pour -le critique cinéma- ou n’avoir rien d’autre à faire. Diana, midinette? Voilà l’argument que l’allemand Oliver Hirschblegel semble avoir choisi avec l’aide de la pourtant talentueuse Naomi Watts -mon Dieu qu’est-elle allée faire dans cette galère?- en racontant son histoire d’amour impossible avec un chirurgien pakistanais. Shocking pour le public anglais et les critiques qui ont largement boudé le film outre-Manche, lequel s’attaque non seulement à une icône mais revient sur un épisode de la vie de la « princesse des coeurs » sans grand intérêt. Quant au couple Bonneton/Dany Boom, on nous le vend depuis des semaines dans ce qui devrait être la comédie de la rentrée. Tant mieux, nous avons tous en ce moment envie de rire… Reste que dans la salle où s’enchaînaient les gags en version concentrée, on sentait que la sauce serait un peu lourde pour cette rentrée où décidément les films offrent peu d’occasions d’échapper à un certaine médiocrité ambiante. Et ce n’est pas la Vie d’Adèle, encensé par tous, qui- avec ses scènes à la limite de la pornographie et interminables- risque, l’effet de curiosité passé, de donner envie aux spectateurs d’aller dépenser 10 euros dans les salles obscures, ni Le Bonheur des Ogres, adaptation ratée du roman génial de Pennac. Bref, un conseil, en cette période de paiement d’impôts en tous genres: économisez…

AW

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