20 avril 2012

Bon, moi Jim le griffon, je dois l’avouer, les Marine, Nicolas, François, Jean Luc « Président »scandés pendant les meetings, je commence à un peu fatiguer…Alors, je l’avoue, j’ai pris cette semaine la clé des champs…De là, j’ai quand même encore entendu les candidats grâce aux chaines d’info continu; l’occasion dimanche de découvrir Nicolas Sarkozy sur fond d’Assemblée nationale à la Concorde avec son drapeau bleu blanc rouge  associé à celui de l’Europe comme un grigri,  avant de découvrir François Hollande à Vincennes. 100 000 partout, le Président sortant ayant eu l’avantage des diffuseurs en commençant son discours une demie heure plus tôt que prévu, grillant au passage le candidat Hollande…Et le petit journal de s’amuser du match ITV /BFMtv avec leur bulletin météo respectifs en direct des meetings-« je vous le dis, il fait ici très froid », des commentaires sur le rhum et le groupe antillais d’Olivier Mazerolle, notre copain septuagenaire- et celui des sympathisants ou des deux femmes des candidats, Carla en violet  » Mazarin », Valérie en blanc « Blanche neige ». De chaque coté aussi, le mot d’ordre-« Bien sûr on va gagner » à droite, répété comme un mantra-pour Carla, c’est même « évident, regardez autour de vous! «  contre le  « Rien n’est sûr, à gauche », prudence élégante du favori. Pendant ce temps là, Nathalie Arthaud occupait le Zénith qui en a vu de toutes les couleurs-du rouge pour l’occasion avant, deux jours plus tard,  le bleu blanc rouge de Marine Le Pen avec rien de moins que trois drapeaux-contre un pour  Sarkozy-et la Tour Eiffel avec feu d’artifice en fond de scène en prime. Dans une salle bien remplie, à laquelle elle a donné du « vôtre » et du « nous », la candidate du Front National a enjoint la foule « à mettre un couvert de plus dimanche pour le peuple qui s’invite à votre table ». Sarkozy, c’est la politique étrangère de « Bamako à Tripoli », et un président qui fait comme si le pays était frappé d’une « épidémie d’amnésie », avec des français « comme un banc de poissons rouges privés de mémoire! ». Marine, président! L’attaque en règle reprend avec « un vote pour Sarkozy est un vote perdu, comme lui d’ailleurs! » Bigre. La charge est forte, surtout lorsque l’on sait que le Président sortant est en langage des signes représenté par une gachette…(cf Emmanuelle Laborit au Petit Journal).

Autre exercice, les clips de campagne avec une Eva Joly qui écrit à la France tandis qu’Hollande fait un road movie sensible sur une musique à vous tirer les larmes. Côté Sarkozy, c’est « agir » qui prévaut avec la France forte sauf si ce n’est pas lui.

Alors, oui, la France*, car le vrai changement, c’est maintenant! La France forte, la France libre.
Prenez le pouvoir car nos vies valent plus que leurs profits pour un monde sans la City ni Wall street
car un pays uni, rien ne lui résiste.

Et n’oubliez pas d’aller voter…

* Dans l’ordre, FN, EELV, PS, UMP, Dupont-Aignan, Mélenchon,Poutou, Cheminade,Bayrou

Par Jim

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