28 novembre 2017
Degas s’impose au Grand Palais

On connaissait Degas pour ses danseuses, ses chevaux- moins pour son travail avec Paul Valery et leur amitié de 20 ans sur lequel s’ouvre cette exposition à la belle scénographie. Retrouver les sculptures de l’artiste sur un socle tout en courbe pour en voir tous les aspects est la bonne idée du Musée d’Orsay qui réunit à l’occasion du centième anniversaire de la mort du peintre et sculpteur une centaine d’oeuvres. Degas danse  Dessin, un texte poétique qui résonne comme une méditation sur la création à travers des petits carnets , une correspondance et des photos donnant à voir la collaboration du poète et du peintre. Et bien sur un livre qui mettra huit ans à naître, dialogue entre textes et dessins. Des nus, des drapés, ses dessins « travaillé par un souci aiguë de vérité « et « possédé d’un génie rigoureusement classique » selon Valery que Degas surnommait « l’ange’; on retrouve bien sur la sculpture de La petite danseuse de quatorze ans, ce bronze fondu avec un tutu et des ruban de satin à laquelle l’écrivain Camille Laurens vient de consacrer un livre, l’immense tableau de la famille Belleli et tous ces chevaux que Degas décrivait comme « tout nerveusement nu dans sa robe de soie » que Degas comparait volontiers aux ballerines. Placée dans les salons du 5 ème étage du musée, essayez d’éviter les heures de pointe, les espaces sont étroits et bien peu propices aux pas de danse.

AW

Degas danse dessins , au Musée d’Orasay jusqu’au 25 février 2018

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