25 juin 2017
David Hockney, une ode à la peinture

 

Il est de ces expositions que l’on attend avec impatience, encore plus quand on n’a pas pu se rendre à sa première présentation, celle de la Tate Britain de Londres. Avec cette rétrospective, « a bigger retrospective » comme aime le dire le peintre, le visiteur est amené à découvrir des peintures et des sujets très variés. Cela commence par ses œuvres de jeunesse et ses magnifiques premiers portraits réalisés à 16 ans pour enchainer sur ses chefs d’œuvres qu’il est plaisant de découvrir en « vrai » en non sur une reproduction. Puis place à ses magnifiques montages de polaroïds des années 80, à ses paysages anglais et américains et clou du spectacle, ses dernières toiles dont ce très bel hommage à L’annonciation de Fra Angelico, souvenir d’une reproduction vue dans un couloir de la Bradford Grammar School où il fut étudiant.
Ce qui frappe surtout lors de cette visite, c’est son amour de l’art, de la peinture et du dessin. A chaque étape, David Hockney s’interroge sur le devenir de sa peinture, sur comment il peut continuer à la faire évoluer, n’hésitant pas à se servir de matériaux modernes comme l’i-pad. Une véritable leçon d’un peintre qui s’est mesuré sans relâche aux courants de son temps sans jamais s’y inscrire. Un émerveillement permanent !

 

David Hockney, exposition à Beaubourg jusqu’au 23 octobre 2017

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