En pleine pluie de prix littéraire, Delphine de Vigan s’était attachée à décrire l' »après ». Avec brio. Tel n’est pas le cas de ce film où l’on découvre toute la difficulté d’adaptation entre les mots d’un auteur et la vision que peut en donner Roman Polanski. Le film est glaçant, sans finesse, avec une Eva Green qui rend l’histoire inimaginable par sa brutalité. Comment Emmanuelle Seignier pourrait-elle succomber à l’emprise de cette femme maitresse; toue l’intelligence dans la séduction qui décrivait comment l’auteur peut tomber sous la coupe de cette femme est grossièrement rendu et laisse le spectateur devant un film glaçant qui une seule envie: conseiller de lire D’après une histoire vraie qui jusqu’à la fin était spectaculaire. Le film a d’ailleurs fait un démarrage catastrophique ce qui confirme que le public ne s’y est pas trompé
LM