15 janvier 2015
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Ce jeudi 15 janvier, on peut vous parler de comment la voix de Sabine Devieilhe s’est élevée telle celle d’un ange dans le Requiem de Fauré à la Philarmonie de Paris, on y étais hier soir.

On peut vous parler des kiosquiers qui, dès 6heures 30 du matin hier, ont vu des queues se former devant eux – ça, c’est cadeau pour toi Wolinski, ce jour de ta mise en terre au cimetière Montparnasse où nous serons pour un dernier salut.

On peut vous parler de Hichem qui s’est fait traiter de sale arabe et de profiteur par une dame à laquelle il refusait de vendre cinq Charlie Hebo ou de cet autre client qui lui a proposé 50 euros pour le mettre de côté.

On peut vous parler des Nouveaux barbares, film jubilatoire lorsque l’on pète un plomb envers ce prochain qui peut être tellement con…

On peut vous parler de cette main-la nôtre- que François Hollande a longuement tenue sans qu’on s’y attende ni le solliciter à la Philarmonie en nous disant « Je vais m’en occuper » lorsqu’on lui a dit qu’une centaine d’enfants des écoles publiques de Paris avaient leur classe de neige annulée à cause du TGV si peu sûr aux dires de la Mairie de Paris dont la maire,  Anne Hidalgo nous a fait grâce d’une froideur des plus désobligeante.

On peut vous parler de la voix du Pape François entendue à Saint Pierre de Rome le 1er janvier dernier, capable de convertir n’importe quel mécréant tant elle est habitée par l’amour.

Mais avant tout cela, on vous envoie un lien http://www.jimlepariser.fr/abonnement/ comme nous l’avions annoncé en décembre dernier pour vous abonner aux prochaines newsletters.

Notre rédaction a aujourd’hui besoin annuellement de 15 000 euros pour payer son webmaster et les coûts fixes – nos contributeurs n’étant à ce jour pas rétribués.

Comme tout organe de presse sans publicité, nous devons en effet compter sur nos lecteurs tout comme Charlie qui, au prix le plus fort qui soit,  a enfin obtenu de quoi voir venir au sein de cette presse écrite ô combien exsangue.

Car, tant que l’information ne sera pas considérée comme un bien de valeur, nous serons, nous autres journalistes, tous vos obligés.

D’avance, merci.

Laetitia Monsacré

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