22 mai 2016
Cannes, des coups de coeur mais pas de foudre

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Jim est à Cannes. Difficile en effet de résister à long terme à l’appel des sirènes cannoises qui, outre le soleil, les pivoines et autres merveilles du marché Forney, le quartier du Suquet ou l’arrière pays, les bains de mer comme seule la  Méditerranée en offre, permettent au journalistes que nous sommes de prendre une avance phénoménale avec un an de film à venir a voir sur quelques jours. Cela quitte à supporter cet egoland hystérique comme l’a souligné Gérard Depardieu présent avec son dernier film Tour de France dans la Quinzaine des réalisateurs, en marge de la sélection officielle et cette montée des marches par «  deux-trois nanas avec des robes à la con et l’on ne parle que de ça. Les images abreuvent toutes les télés. » –bien dit Gégé! Alors où en est-on en ce dernier jour de cette 69 ème édition, en attendant ce soir le palmarès?

Julia Roberts pieds nus

Tout d’abord pas de scandale cette année, à part cette blague du non moins excellent maître de cérémonie Laurent Laffite sur Woody Allen et Julia Roberts qui a monté les marches pieds nus, acte hautement féministe après que les marches aient été interdites à des femmes qui ne portaient pas de talons! Bravo Julia, amazone et reine du buzz. Côté film, on murmure que le dernier Almodovar serait en bonne place ce qui dénoterai un bien mauvais cru vu le film inutile, psychologiquement d’une paresse absolue que signe celui qui a oublié qu’il est Pedro pour ne plus être qu’Almodovar- voir son générique de fin. Ma Loute qui fait également partie des favoris est un autre film pour rien, à part de découvrir les magnifiques paysages du Nord et que Fabrice Luchini peut être un autre que lui-même; sa performance tout comme celle des autres comédiens- Valeria Bruni Tedeschi et Juliette Binoche est des plus désopilante- ce qui est heureux vu certaines scènes de cannibalisme des plus trash.

Une édition en demi-teinte

Les frères Dardenne ont, dans tous les cas,  déçus avec leur dernière production La fille inconnue tout comme Wooddy Allen, film d’ouverture mais hors compétition ou le dernier Assayas, Personal Shopper. Le film de Sean Penn, The last face s’est fait traiter dans l’Obs, avec un article (lire ici) désopilant de Guillaume Loison, de « nanar infini ». Toni Erdman qui a fait plier de rire les festivaliers risque d’enlever la palme, Patterson de Jim Jarmush a également reçu de belles critiques tandis que ‘ Isabelle Huppert est bien partie aussi sa carte à jouer  pour le prix d’interprétation  dans Elle de Paul Verhoeven, présenté en fin de festival après un creux dans la seconde semaine que tous les festivaliers ont regretté…

Alors faites vos jeux, on vous raconte depuis la Croisette comment tout cela finit dès demain…

Par la rédaction

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