11 avril 2012
Grand Palais/ Buren en couleurs

Daniel Buren ne fait rien comme les autres et c’est par les accès réservés à la maintenance qu’il fait rentrer son visiteur dans la Grande Nef de 13 500 m2, construite pour l’exposition Universelle de 1900. Par là où entraient voitures et autres symboles de l’industrie au début du siècle, c’est désormais le public qui pénètre dans le Grand Palais pour la version de cet artiste français du Monumental expliqué par des jeunes affublés de Tshirt « médiateur culturel ». Après l’indien Anish Kappoor et son gigantesque verre de terre en elastomere, ou Christian Boltanski et ses tas de vêtements, voici donc des pastilles de couleurs pour voir la vie-enfin en tous cas le ciel- en jaune, en vert, en orange et en bleu. De quoi se retrouver dans un  dédale ludique où les colonnes sont toujours blanches et noires-ses couleurs fétiches-mais se font discrètes. Le visiteur devient spectateur d’un ciel qu’il choisit de composer, avec la grande coupole qui lui offre un petit rappel des couleurs primaires. Jaune plus bleu égal…vert. Voilà donc la coupole qui change de couleur selon la pastille sous laquelle on se trouve tandis que des miroirs au centre permettent de se mettre la tête dans les étoiles. Une oeuvre d’art « familial » qu’il ne faut pas manquer avec la gratuité pour les enfants jusqu’à 13 ans et un tarif très raisonnable de 5 euros pour se mettre des couleurs plein les yeux. A moins que vous ne choisissiez de les utiliser en tonnelle pour vous asseoir à la buvette, particulièrement bien intégrée dans cette installation.

Grand Palais, jusqu’au 21 juin 2012-gratuit le 19 pour la nuit des musées et le 21 juin, fête de la musique avec un grand bal où habillé en blanc vous pourrez danser jusqu’à 2 h du matin

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