3 avril 2015
Bloch, histoire de pointes

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Comme un tennisman doit avoir une raquette, un petit rat doit avoir des pointes. Interdites avant 9 ans, elle deviennent l’objet de torture de toute danseuse avec un rapport amour/ haine tout au long de sa carrière. Repetto que tout le monde connait grâce à son marketing acéré sur les fashionistas et autres japonaises n’est désormais-à raison-plus la référence en matières de pointes même si un espace avec une barre continue d’orner chacune de leur boutique. Plus discrète, la marque Bloch existe depuis les années 30 où Jacob Bloch créa ses premières pointes en Australie pour une jeune fille souffrant le martyre dans celles qu’elle avait. Les tournées des ballets étrangers finirent d’asseoir sa réputation avec les plus grandes étoiles russes repartant avec ses pointes dans leurs bagages. La troisième génération des Bloch perpétue son savoir faire et s’est lancée également dans les « produits dérivées » comme la ballerine ou les tutus avec des influences mode pour sortir un peu du rose classique et académique. On retrouve ainsi les modèles à tulle brodés ou échelle dans tout cours de danse moderne qui se respecte tout comme chez les plus grandes  en cours de classiques qui peuvent désormais aller rue du Faubourg Saint honoré acheter leurs pointes en regardant un écran-caméra qui filme leurs pieds…On arrête pas le progrès d’autant que les prix restent en deçà de Repetto avec bonne idée,  une réduction pour les élèves de cours de danse.

AW

Bloch, 34 rue du Fbg Saint Honoré Paris 8e

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