6 novembre 2011
Belles des chants

Honneur à celles qui, outre une voix sublime ont eu la chance d’avoir le physique qui va avec ! C’est ce week-end à la salle Pleyel; l’une a la beauté fragile et à fois assurée de l’actrice Andy Mac Dowell, l’autre fait penser à Amélie Poulain, rousse flamboyante aux allures de petite fille éternelle avec sa frange courte et ses airs mutins. Véronique Gens et Patricia Petibon chantent ce week-end à un jour d’intervalle avec pour la première Purcell et son Fairy Queen dirigé par Hervé Niquet -Dimanche 6 à 16h et pour la seconde, un récital samedi 5 à 20h tiré de son dernier album, Melancolia, composé d’airs d’opéra des espagnols Manuel de la Falla et Xavier Montsalvatge ou du mexicain Augustin Lara. Elle sera accompagnée pour cet exercice par l’Orchestre de Toulouse- direction Joseph Pons avant de retrouver toujours à Pleyel, le magnifique James Conlon-ancien directeur musical de l’Opéra de Paris-les 14 et 15 décembre pour le Gloria de Poulenc ainsi que deux oeuvres de Samuel Barber, contemporain injustement méconnu de Leonard Bernstein. Toutes deux sopranos, c’est en mars que vous pourrez les voir toutes deux en scène, respectivement dans Donna Anna pour Patricia et Donna Elvira pour Véronique, dans ce qui promet être l’événement de la saison lyrique de l’Opéra de Paris- Don Giovanni mis en scène par Michael Haneke. Vous avez bien lu: Mozart et son terrible séducteur imaginé par Da Ponte revisité par le génial réalisateur, Palme d’or l’an dernier à Cannes pour « Le ruban blanc » et adorant les rousses qui le lui rendent bien à l’image d’Isabelle Huppert- trois films ensemble. Voila qui devrait être un enchantement pour les yeux aussi bien que pour les oreilles avec ces deux artistes qui montrent combien la France peut encore dominer dans certains domaines des arts…
LM

Véronique Gens vient de sortir un très beau disque chez Virgin Classique « Les héroines romantiques » avec des airs de Berlioz, Gluck et Saint Saens
Patricia Petibon elle, est dans un DVD à ne pas manquer de Lulu d’Alan Berg
mis en scène par Olivier Py- forcément exceptionnel

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