3 janvier 2023
Avatar 2, plouf sauf au box office

Est-il professionnel d’écrire une critique sur un film dont on a vu une heure à peine sur 3h12? C’est avec un emballement identique à celui des spectateurs qui ont déjà, en deux semaine, fait de cette suite attendue depuis treize ans un record de fréquentation (4, 5 millions d’entrées) que Jimlepariser est allé voir le film événement de James Cameron. Affublé de lunettes 3D, l’indigence du scénario d’un manichéisme effrayant nous a fait quitter la salle, gavé d’images, de sous-titres et de titres s’enchainant au lieu des 24 FPS qui constituent, depuis près d’un siècle, la fréquence standard au cinéma, en séquences à 48 images par seconde. Un véritable assommoir où d’autres voient une « plongée en apnée fascinante » et un plaidoyer écologique. Pourtant, il y a de quoi vomir lorsque « ceux qui viennent d’en haut »-les humains-brulent la faune et la flore de la belle planète Pandora à renfort d’images qui font assurément penser aux gigantesques incendies en Australie. Car, ces très très méchants ne font pas de quartier, se félicitant de leur toute puissance en se promettant « d’ouvrir une bière pour fêter «  chaque cible atteinte. Voilà ainsi, après le nanar Top gun 2 qui a été le blockbuster jusqu’à ce jour le plus vu dans le monde entier(6,7 millions d’entrées) et que Avatar 2, produit par Disney vient de détrôner, qui confirme à quel point les cerveaux peuvent se ramollir pour plébisciter ces films américains aussi indigestes que le pop corn qui va avec. Il y a surtout là de quoi de faire douter de tout résidu d’intelligence devant ce peuple de l’eau qui ressemble au Club Med et achève de confirmer qu’à quinze euros la place, le public en veut pour son argent mais pas pour son intelligence.

LM

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